Scientific Investigations Report 2010–5044
RésuméEn mai 2000, une réunion a été organisée à Kimberley, en Afrique du Sud, par les représentants de l’industrie du diamant et les dirigeants des gouvernements africains afin de déveloper une procédure de certification dans le but de garantir que les envois à l’exportation de diamants bruts n’étaient liés à aucun conflit. Les résultats de cette réunion ont été formellement supportés plus tard en décembre 2000 par les Nations Unies, dans une résolution adoptée par l’Assemblée générale. En 2002, le système de certification du processus de Kimberley (SCPK) était ratifié et signé par les pays producteurs de diamants et par les pays importateurs de diamants. À la fin de 2007, plus de 70 pays étaient adhérents volontaires au SCPK. Pour empêcher le commerce des « diamants de la guerre » tout en protégeant le commerce légitime, le SCPK exige que chaque pays mette en place un système interne de contrôles pour éviter que les diamants de la guerre entrent par l’entremise de cargaisons des diamants bruts. Chaque diamant ou cargaison de diamants doit être accompagné d’un certificat du processus de Kimberley (PK) et doivent être contenus dans un emballage inviolable. L’objectif de cette étude était (1) d’estimer la dotation en ressources diamantifères alluviales du Mali, basé sur de preuves géologiques, des études antérieures, et des données récentes sur le terrain et (2) d’évaluer la capacité de production actuelle du secteur minier de diamants alluviaux. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour estimer la ressource potentielle en diamants. Cependant, car il y a généralement un manque de données sur les activités d’extraction de diamants au Mali, et parce que le temps de mener des travaux sur le terrain et l’accès aux zones diamantifères sont limitées, quatre méthodes différentes ont été utilisées: le calcul cylindrique des gisements primaires kimberlitiques, la méthode de la surface des alluvions, la méthode du volume-teneur, et l’approche du contenu par kilomètre. Environ 700 000 carats se trouvent dans des dépôts alluviaux dans la région de Kéniéba, dont 540 000 carats se trouvent au sein des dépôts à teneur concentrée. De plus, on estime que 580 000 carats ont été relâchés par les kimberlites primaires dans la région. On croit donc que le total des ressources estimées en diamants de la région de Kéniéba soit d’environ 1 300 000 carats. On estime que les zones de Bougouni comprennent 1 000 000 de carats dont plus de la moitié, soit 630 000 carats, sont dans les dépôts concentrés. Lorsqu’ils sont combinés, les régions de Kéniéba et Bougouni sont éstimées d’avoir 2 300 000 carats de diamants. |
First posted November 18, 2013
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Chirico, P.G., Barthélémy, Francis, et Koné, Fatiaga, 2013, Les ressources potentielles en diamants alluviaux et l’évaluation de la capacité de production du Mali: U.S. Geological Survey Scientific Investigations Report 2010–5044, 23 p., http://pubs.usgs.gov/sir/2010/5044/. (Cette traduction en français de SIR 2010–5044 sortit en 2013. Le rapport original en anglais est sorti en 2010.)
Résumé
Introduction
Eléments de géologie des régions de Kéniéba et Bougouni
Méthodologie pour l’évaluation du potentiel diamantifère du Mali
Méthodologie pour estimer la capacité de production du Mali
Les résultats
La discussion
Conclusion
Les Références